Les travaux d’intérêt général comme alternative à la prison

Homme au grand sourire avec le pouce pointé vers le haut (Istcok)
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Dès janvier 2019, une expérience hors du commun va être mise en place dans quatre juridictions. L’idée serait d’utiliser les travaux d’intérêt général plutôt que la peine d’emprisonnement afin de réintégrer les détenus et profiter à la société. Voici les grandes lignes de ce projet prometteur.

Création d’une agence du travail d’intérêt général

Le 5 mars 2018, le député de la Côte-d’Or Didier Paris, vice-président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, et l’entrepreneur David Layani, président fondateur du Groupe Onepoint, ont remis un rapport à la Ministre de la Justice et garde des Sceaux Nicole Belloubet.

Rapport sur les TIG

L’objectif de leurs recherches est de renforcer la crédibilité des TIG, et d’en simplifier la mise en œuvre. Pour dynamiser les TIG, le rapport propose la création d’une Agence nationale du travail d’intérêt général. Deux dispositifs permettront à cette agence d’être efficace à grande échelle : la mise en place d’une plateforme numérique et un réseau de délégués pour renforcer son maillage territorial.

 

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Exploiter ce dispositif comme une peine en tant que telle

Les rapporteurs suggèrent le renforcement de ce dispositif comme sanction.

Ils proposent par exemple de le réintégrer dans le parcours pénal, à chaque stade, ou de l’appliquer en lieu et place des peines de détention ferme inférieures ou égales à 6 mois. Les TIG ne sont pas de simples alternatives à la prison, ils représentent des peines en tant que telles.

À noter : aujourd’hui, les TIG sont souvent associés à de « fausses peines ». L’idée de ce dispositif et de réhabiliter les TIG comme de véritables condamnations.

 

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Des effets positifs sur la récidive

Par ailleurs, les TIG sont un cadre précieux pour prévenir les récidives. En effet, ils représentent à la fois :

  • un travail non rémunéré donc une sanction ;
  • une mesure qui profite à la société, une réparation ;
  • un cadre socialisant de par les nécessaires contraintes techniques, la hiérarchie et le respect d’horaires.

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Ils constituent ainsi de vrais leviers de réinsertion pour les condamnés, sont bénéfiques pour la société, et permettraient de faire de la place dans les prisons… « Ouvrez des écoles, fermez des prisons » ? L’idée ne date pas d’hier…

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