La Prime à la casse a été remodelée par Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique. D’un montant de 2 500€ maximum, elle est destinée à permettre d’acheter un véhicule peu polluant. Explications.
La prime à la casse, qu’est-ce que c’est ?
Instaurée en 2015 et largement modifiée en 2018, la prime à la casse est une aide de l’Etat allant de 1 000€ à 2 500€ versée en cas de destruction d’un vieux véhicule lors de l’achat d’un modèle moins polluant. C’est Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, qui l’a nettement remodelée en élargissant considérablement son périmètre. Près de 45 000 personnes ont déjà bénéficié de ce coup de financier non négligeable qui permet d’alléger la facture d’achat d’une voiture électrique ou hybride (moteur thermique et électrique).
Pour pouvoir en bénéficier, plusieurs critères sont à respecter. Il faut en premier lieu se débarrasser de son vieux véhicule polluant : soit un véhicule essence datant d’avant 1997 ou un véhicule diesel datant d’avant 2001. Une autre possibilité existe : emmener à la casse un véhicule diesel datant d’avant l’année 2006 pour les personnes non imposables. Dans le même temps, il faut acheter en neuf ou en occasion un véhicule 100% électrique ou hybride. Ces voitures sont dotées d’un système de classification par vignette Crit’air : 0 pour une électrique, 1 ou 2 pour un véhicule émettant moins de 130 grammes de CO2 par kilomètre.
Si de telles conditions sont respectées, la prime varie de 1 000€ à 2 000€ pour une personne non imposable jusqu’à 2 500€ pour l’achat d’une voiture électrique neuve. Dans ce cas, aucune condition de ressources n’est requise, tous les Français peuvent donc y prétendre.
Une prime qui cartonne
En élargissant le périmètre des bénéficiaires potentiels à l’ensemble des Français et plus uniquement aux personnes non imposables, la prime à la casse a connu un réel succès. Ainsi, entre le 1er janvier et le 10 mai 2018, ce sont 45 000 personnes qui ont sollicité cette subvention. Le gouvernement espère ainsi totaliser les 100 000 demandes sur toute l’année. Le but étant que le parc automobile français se débarrasse des vieux véhicules polluant, diesel en ligne de mire. La mesure est tellement attractive que l’objectif des 100 000 bénéficiaires pourrait être largement dépassé pour frôler la barre des 130 000 demandes.