Offre emploi suisse

Travailler en Suisse (Istock)

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Si les évolutions législatives suisses concernant l’immigration ont limité le recrutement des candidats étrangers ces dernières années, de nombreux frontaliers souhaitent tout de même tenter leur chance et envisagent même de s’installer dans la confédération. Voici tout ce que vous devez savoir si une offre emploi Suisse vous intéresse.

Les avantages de travailler en Suisse

Le principal avantage d’une offre d’emploi suisse est la différence de salaire avec la France. En effet, le salaire moyen suisse est estimé à 3 000 € net. Conjugué au coût de la vie inférieur en France, cette valeur laisse espérer une belle amélioration du quotidien. Rien qu’au niveau du logement, les villes frontalières comme Annecy, Annemasse ou Ferney proposent des loyers bien plus abordables que ce que l’on peut retrouver à Genève ou dans sa banlieue.

Les rues de Genève, votre prochain environnement de travail ? – Unsplash

En travaillant en Suisse, un frontalier a également l’avantage de pouvoir choisir entre le système d’assurance maladie suisse (LAMal qui implique que le salarié prend entièrement à sa charge le coût des cotisations pour chacun des membre de sa famille) ou la CMU frontaliers (CNTFS). Le système de LAMal permet également d’obtenir une affiliation avec le régime général de l’assurance maladie française. Il faudra donc pour chaque personne à la recherche d’une offre emploi Suisse calculer quel système est le plus avantageux.

Et les impôts dans tout ça ?

C’est LA grande question qui taraude un frontalier qui commence à s’intéresser à l’offre emploi suisse. Le pays où sera fiscalisé vos revenus dépendra du canton dans lequel vous travaillerez. Dans le Vaud, le Valais, le Jura ou encore Neuchâtel, les revenus sont déclarés en France. À Genève ou à Zurich, ce sera en Suisse. Mais attention, les revenus suisses seront également pris en compte dans le calcul de l’impôt du foyer en France. Le niveau d’imposition augmentera donc mais il ne sera à acquitter que sur les revenus perçus en France, on ne peut donc pas parler de double imposition.

Le paysage de l’emploi suisse est-il aussi impressionnant que le décor naturel ? – Unsplash

Avoir le bon CV pour une offre emploi suisse

Le premier réflexe à avoir pour répondre à une offre d’emploi suisse est de revoir son CV. En effet, si en France, la tendance est à la concision, en Suisse, il faut prendre le temps et l’espace d’expliquer chacune de ses expériences et de ses compétences.

Pensez donc à présenter les entreprises pour lesquelles vous avez travaillé afin d’offrir un contexte au recruteur, détaillez vos missions, les secteurs d’activités et les différents savoir-faire et domaines d’expertise que votre expérience vous a amené à maîtriser. Si vos diplômes doivent être indiqués, ne vous éternisez pas trop dessus, les recruteurs suisses valorisent l’expérience. Pensez juste à expliquer vos diplômes franco-français pour une meilleure lisibilité. Et si tous ces développements vous semblent impossibles à faire tenir sur une page, pas de panique ! En Suisse, vous pouvez vous permettre d’avoir un CV de 2 pages.

Faites également attention aux détails. La mention du permis de conduire n’est pas obligatoire et n’indiquez en aucun cas permis B qui, en Suisse, est un type de permis de travail. Pensez également à mentionner vos numéros de téléphone avec l’indicatif international « +33 ».

Les secteurs qui recrutent en Suisse

L’offre d’emploi en suisse concerne particulièrement les postes qualifiés. Vous aurez ainsi plus de chance de trouver un emploi si vous êtes :

  • Informaticien
  • Ingénieur
  • Médecin
  • Infirmier

Mais les Suisses boudent également certains secteurs plus abordables comme le bâtiment, l’hôtellerie et la restauration qui offrent des opportunités pour les travailleurs frontaliers.

Fred Prigent: